SwissDeCode, Sootech, Rovenso et Novamet obtiennent un prêt de la FIT

SwissDeCode a développé une solution portable, bon-marché et rapide pour l’authentification des substances au travers de leurs traces d’ADN. SwissDeCode regroupe à la fois la sécurité alimentaire et la conformité vis-à-vis des instances régulatoires dans un même outil. « Notre technologie permet de réaliser des tests de détection d’ADN directement sur site en 30 minutes sans devoir attendre 7 jours pour avoir la réponse d’un laboratoire extérieur », précise Brij Sahi, le CEO de SwissDeCode. « Nous avons aussi changé la nature du test pour qu’il devienne un outil de dépistage pour répondre à des questions spécifiques par “oui” ou par “non”. Par exemple, est-ce que cet aliment est contaminé ? Notre système répond rapidement ; ce qui permet aux sociétés de prendre les décisions nécessaires de manière appropriée. Notre première cible de marché reste l’industrie alimentaire (de la ferme à la fourchette) et plus spécifiquement les sociétés qui effectuent en routine des tests de laboratoire. »

Sootech, une technologie au service de l’écoute des musiciens
Sootech propose un produit permettant l'interconnexion sans fils de tout matériel audio et offrant des fonctions à la demande via smartphone/tablette, comme le mixage, l'auto-configuration, l'enregistrement multipistes et l'ajout d'effets. Le prêt de la FIT permet notamment l’engagement d’un ingénieur embarqué et contribue aux coûts marketing pour le lancement du produit de l’automne 2016 à l’été 2017.

Rovenso, des robots agiles dans des environnements dangereux
ROVENSO, une startup issue de l'EPFL, conçoit, fabrique et commercialise des robots agiles dans des environnements dangereux pour l'homme et pour l'intervention en cas d'urgence. Le prêt de la FIT permet de couvrir le coût de l’extension du brevet tout en finalisant leur round d’investissement.

Novamet, un système de contrôle industriel dans l’aluminium et la métallurgie
Novamet propose un système d’intelligence artificielle dans l’industrie de l’aluminium et la métallurgie. Ce développement a pour but d’optimiser les procédés de fusion et de diminuer l’empreinte CO2 dans l’industrie de l’aluminium.

L’innovation se situe dans l’intégration en temps réel de l’analyse de données et de la simulation numérique du procédé. Ces données sont obtenues à partir de capteurs placés dans le four de fusion. La combinaison de ces deux méthodes permet de prédire un cycle optimal de fusion lors de la production. Cet outil permettra à l’opérateur d’optimiser le cycle de fusion en temps réel et ainsi de diminuer les coûts en énergie et d’augmenter la productivité du four.

La Fondation pour l’innovation technologique, créée en 1994, a apporté un soutien financier – sous forme de prêts et de bourses – pour un montant total approchant les 22.6 millions de francs. La Fondation a accordé 150 prêts à 127 entreprises innovantes. Actuellement, 100 entreprises sont toujours en activité. Plusieurs de ces projets de start-up sont devenus de solides entreprises créatrices d’emplois. Cela représente plus de 850 emplois à ce jour.

(Press release)